Gain au Quinté Plus

12/12/2012 15:06

Nous étions le 29 avril 1996 (mois de ma naissance), et il était environ 23h00. Comme d’habitude, mon épouse était partie se coucher, fatiguée par une dure journée de travail, ainsi que les enfants.

Je me retrouvais seul devant mon ordinateur à essayer de jongler avec mes comptes. Mais, j’avais beau réduire par-ci, supprimer par là, il n’y avait vraiment pas de solution, car notre situation financière était tout simplement devenu ingérable.

Alors j’avais l’habitude de jouer au quinté (malgré les nombreuses mises en garde du Seigneur), j’avoue que c’était l’un de mes points faibles.

Ce soir là, je me suis laissé tenter en espérant qu’avec un peu de chance je pourrais régler tous mes problèmes. C’est alors que ma conscience a commencé me reprocher ma cupidité et mon manque de confiance en Dieu. Alors, me sentant injustement accusé, j’ai adressé une prière à Dieu qui venait du plus profond de mon cœur, lui disant que si je jouais aux courses, ce n’était pas par amour de l’argent, mais pour essayer de me sortir de mes dettes, car dans sa parole il nous demande de ne rien devoir à personne.

 Je lui disais aussi que je ne comptais pas sur le hasard pour gagner, mais sur sa bonté, puisqu’Il a dit que l’or et l’argent lui appartienne et qu’il le donne à qui il veut. Donc, si Jésus-Christ était vraiment son fils et que c’est lui qui avait inspiré la Bible, qu’il me donne la preuve ce soir en me faisant rêver l’arrivée du Quinté et me permettre de toucher la somme que je dois pour payer mes dettes, alors je n’aurais plus aucun doute dans mon cœur, et je lui promettais de ne plus jamais jouer à un jeu d’argent s’il m’accordait ce que mon cœur désirait.

Et dans la nuit j’ai fait le rêve suivant :

Je me trouvais dans mon salon en compagnie de toute ma famille, et nous regardions à la télévision l’arrivée du quinté. La combinaison gagnante était : 14.13.10.17.4, et un personnage que j’ai du mal à définir me disait de ne pas jouer les numéros 5 et 6 car ils étaient trop lents.

A mon réveil, les numéros étaient encore gravés dans mon esprit. J’ai été acheté le Tiercé magazine pour voir à quoi correspondaient les numéros que j’avais rêvés. Ce n’était que des tocards, c’est-à-dire des chevaux qui n’avaient aucune chance d’arriver et qui étaient complètement délaissés par les parieurs. Mais ce qui a attiré mon attention, c’est qu’en bas de la page, il y avait une mention qui disait de ne pas jouer les numéros 5 et 6 à cause de leur lenteur.

Alors à  ce moment précis, mes yeux se sont ouverts et j’ai compris que l’Eternel avait répondu à ma prière faite avec des lèvres sans tromperies et un cœur sincère.

Le plus difficile a été d’expliquer tout cela à ma petite famille sans passer pour un fou ou un illuminé.

Ma femme et mes enfants se moquaient de moi allègrement, me disant que j’avais trop  joué aux courses et que ça m’avait fumé le cerveau.

Puis, j’ai commencé à prendre conscience de tout ce que je pourrais gagner grâce à ce rêve, devenir millionnaire et être à l’abri du besoin pour le restant de mes jours. C’est à ce moment que l’Esprit du malin a commencé à m’insuffler toutes sortes de convoitises, au point d’oublier mon serment faite à Dieu et la véritable raison pour laquelle il avait répondu à ma prière.

Pendant toute la matinée, j’ai essayé d’obtenir l’autorisation de ma femme (car on avait un compte joint)  pour miser 2000 francs, alors qu’habituellement, je ne dépassais jamais 50 francs. Mais il n’y avait rien à faire, car elle était dans son bon sens, alors que pour moi ce n’était plus le cas. Finalement, je me suis résigné à jouer 24 francs.

La course avait lieu en nocturne à Vincennes dans la spécialité de l’attelé (avec la charrette attelé au cheval). Autant vous dire que toute la famille était devant la télé ce soir là pour voir si leur papa était devenu fou ou non. Moi, j’avais préféré aller dans un point course à Corbeil, au cas où mes chevaux ne seraient pas là, je ne voulais pas être la risée de ma propre famille.

Mais lorsqu’à l’arrivée de la course, je vis s’afficher sur l’écran les numéros que j’avais rêvé à une petite nuance près : 13.10.14.17.4 au lieu de 14.13.10.17.4, j’ai tout d’abord bondi de joie en appelant la maison pour leur crier mon bonheur. Ensuite, sur le chemin du retour, ma conscience s’est mis à me faire sentir tout le poids de ma faute, en me reprochant d’avoir agi en insensé, comme les hébreux dans le désert qui réclamait de la viande et que l’Eternel avait frappé alors que la viande était encore dans leur bouche. « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu » n’arrêtait pas de défiler dans mon esprit, et je ressentais un certain malaise malgré cette joie que j’éprouvais d’avoir été exaucé.

De retour à la maison, j’ai trouvé ma femme et mes enfants encore sous le choc, elle ne comprenait manifestement pas ce qui venait de se passer.

Après consultation des rapports sur le minitel, j’ai compris que si j’avais touché le quinté dans l’ordre comme je l’avais rêvé j’aurais empoché  plus de 1 000 000 francs, mais à cause du numéro 14 qui avait ralenti à la dernière minute alors qu’il occupait la première place depuis le départ, je touchais le quinté dans le désordre, soit 50 000 francs, ce qui correspondait à l’ensemble de mes crédits.

Malheureusement, enivré par cette expérience, je n’ai payé qu’une infime partie de mes dettes,  et une semaine après je recommençais à jouer au quinté, me plaçant dans une situation de parjure à l’égard de Dieu.

A partir de cet instant, ma vie est partie en vrille, comme un avion incontrôlable, car je volais en altitude puisque le Seigneur m’avait beaucoup béni. Mais comme le Seigneur avait donné, il a tout reprit, que le nom de l’Eternel soit béni !

Mais pendant toutes ses années de souffrances et de descente aux enfers, que je ne souhaite même plus évoquer, l’amour de Dieu ne m’a jamais quitté, mais il m’a dit en conscience : «je ne puis te laisser impuni, mais je ne te retire pas mon amour ».

Aujourd’hui, après que la colère de l’Eternel  soit passé sur moi à cause de mon péché, comme une terre désolée après l’ouragan, au milieu de la tempête, J’ai crié à l’Eternel et il a eu pitié de moi, il m’a secouru, et m’a relevé de mes cendres. S’il ne m’avait conservé un faible reste par son amour pour moi, je serai retourné à la poussière d’où j’ai été tiré.

Maintenant je peux dire :  « Père ne t’irrites plus contre moi, j’ai compris la leçon » !

CHERS FRERES ET SŒURS, CRAIGNEZ DIEU ! CAR IL EST TERRIBLE DE TOMBER DANS LES MAINS DU DIEU VIVANT !

Je prends le Seigneur Jésus-Christ à témoin que ce témoignage est vrai et véritable, pour servir à l’édification de l’église de JESUS-CHRIST, et qu’il vous a été transmis tel que je l’ai vécu.

 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. (2Corinthiens 5 verset 17).